Les joies de Noël, 1985 – Anne-Marie Sirois

Quelle joie de recevoir sa belle-famille à l’occasion de Noël! Impossible de s’ennuyer parmi ces cousins, cousines, beaux-frères et belles-soeurs talentueux, pour qui la propreté est un devoir primordial. Comment ignorer la superbe voix de tante Alice et la participation active de l’oncle Roméo à la distribution des cadeaux. Dans l’action époustouflante, la fête bat son plein. Mais… où est passé le chat?

« Les joies de Noël »! a été créé lors d’un atelier de formation en dessin animé mis sur pied par l’Office national du film de Moncton et dirigé par Pierre Veilleux de l’ONF de Montréal.

3 min.25 sec.
Maison de distribution
Cinémarévie Coop Ltée, Edmundston (NB)

Réalisateur
Anne-Marie Sirois
Coloriage
Josée Daigle
Suzanne Morneault
Caméra
Jacques Avoine
Voix
Serge Gendron
Johanne Landry
Richard Landry
Mixage
Hans Peter Strobl

Médias: Joséphine

Avec le dessin animé Joséphine, une production de l'Office national du film, elle explore la chanson de Zéro Celsius, créant des images plus que des illustrations. Ainsi, Joséphine refuse, à chaque refrain, de danser avec le «héros» qu'est le chanteur. Plutôt que de nous montrer ce refus, Sirois crée différentes situations, toutes ainsi fantaisistes les unes que les autres, pour souligner le refus [..] ce tout petit film de 4 minutes est un véritable délice.
David Lonergan, «L'univers fantaisiste d'Anne-Marie Sirois», l'Acadie Nouvelle, 29 septembre 2000

Médias: Animastress

«Avec ce film, Anne‑Marie a voulu effectuer une recherche visuelle formelle. D'abord, elle se détache ici d'un style qu'elle utilisait par le passé et qui s'apparentait au cartoon. Dans Animastress, elle essaie d'imprimer à ses dessins et à leur mouvement un style qui lui soit propre, tout en restant fidèle à son caractère humoristique. Elle utilise aussi une nouvelle technique, la peinture sur acétate.»
Judith Hamel, «Anne-Marie Sirois, ou quand l'humour s'anime», Ven'd'est, printemps 1993

Médias: Les joies de Noël

Le premier film d'animation en Acadie a été présenté en primeur, le jeudi 5 décembre, au CinéCampus au Centre universitaire Saint‑ Louis‑Maillet. Réalisé par Anne‑Marie Sirois de Saint‑Basile, le petit film a été produit lors d'ateliers d''animation offerts par la production française de l'Office national du film, région Atlantique.
Intitulé Les joies de Noël, ce film veut être une satire des réceptions ayant lieu pendant le temps de Noël. Très humoristique, le film, style "cartoons", surprend par ses couleurs très vives et saturées. Les clichés qu'il reproduit nous font sourire. Le jeu de l'action est également excellent et nous donne l'impression de pédaler.
Denise D'Astous Morin, «Le tout premier film d'animation en Acadie», Le Madawaska, 11 décembre 1985

Médias: PSSST!

The [Halifax's Atlantic Film Festival] also features Fredericton filmmaker Kevin Matthews' Forbidden Forest, a documentary about our province's forest industry, and PSSST, an animated short by Moncton artist Anne‑Marie Sirois.
Sirois' abstract animated project was also the result of a unique collaboration with percussionist Michel Deschênes of the experimental music group Amérythme. "It's been 14 years since we first had the idea of making a film together."
Sirois says in French: "Two years ago I saw him again and asked if he was still interested in doing this film before we retired." She prepared the visuals for the first half of the film and sent them to Deschênes. He, in turn, recorded the music track for the entire film and sent it back to Sirois so that she could create the remainder of the visuals.
"When I sent the first visual part to Michel, he hadn't seen anything beforehand. Neither of us knew what the other was doing," she says. "It was a surprise."
«Saint John and Moncton send films to Halifax's Atlantic Film Festival», Here, September 16-23, 2004

«le film expérimental d'animation Pssst laisse entièrement place à la suggestion. Dans les quatre minutes que dure l'animation, un véritable tableau se forme, en coups de pinceaux rouges, jaunes, bleus ou verts.
Il s'agit de mettre la couleur en musique et vice-versa, puisque dans un processus véritablement réciproque, le percussionniste Michel Deschênes a composé la trame sonore d'après les premiers instantanés d'Anne-Marie Sirois, qui a ensuite terminé le travail à partir de la musique.
Le résultat est impressionnant: dans la rencontre du pinceau et des percussions se révèle le mouvement. Celui-ci est construit, entre autres, par effets de close-ups, grâce auxquels on a non seulement l'impression de s'approcher et de s'éloigner d'un tableau immobile, mais d'effectuer une danse rythmée devant.»
Pénéloppe Cormier, Politique et fantaisie, Acadie Nouvelle, 18-24 décembre 2004